Tuesday, 22 January 2008

Mikael Åkerfeldt - French interview by heavymusic.free.fr (22 Jan 2008)

Opeth connaît un large succès ses dernières années. Les albums du groupe sont couronnés de critiques élogieuses et les tournées sont gargantuesques. Seulement voilà, les suédois découvrent aussi le revers de la médaille avec les départs successifs de Martin Lopez et surtout celui de Peter Lindgren, qui officiait dans le groupe depuis ses débuts en 1991. Mais il en fallait bien plus pour décourager la détermination du talentueux Mikael Åkerfeldt, qui nous présente le 9 ème album du groupe, intitulé "Watershed", au Cosmos Studio de Stockholm…

Revenons brièvement sur "The Roundhouse Tapes". Ce live est très bon, mais dispose d’une setlist étrange avec seulement un titre extrait de "Ghost Reveries" et beaucoup de vieux morceaux. Pourquoi un tel choix?

En fait l’idée derrière ce live était d’offrir une représentation fidèle d’un concert d’Opeth. Ce n’était pas le cas avec notre précédent live (ndlr : "Lamentations") car nous pouvions uniquement jouer nos titres de l’ère Music For Nations, pour des raisons de droits. Mais ce nouveau live sortant également sur un autre label, nous avons encore été confrontés à des problèmes de droits pour les titres de notre dernier album "Ghost Reveries" (rires). Toutefois, Ils ont réussi à obtenir les droits du titre Ghost Of Perdition. Il faut aussi ajouter à cela le fait que nous avons été limités par le couvre feu. Nous n’avons pas été au courant de cette limitation de temps avant la veille du concert. Nous devions disposer d’autant de temps qu’il nous fallait, mais notre agent anglais nous a appelés la veille pour nous apprendre que nous pourrions seulement jouer 90 minutes. Devant cette situation nous avons essayé de représenter le mieux possible la carrière du groupe et nous avons du retirer un titre de "Ghost Reveries" ainsi que Deliverance, qui apparaissait déjà sur notre ancien live. Windowpane est le seul titre qui figure sur nos 2 lives. Ils sont complémentaires. La setlist de ce concert a été « customisée » spécialement pour cet album live qui représente davantage ce qu’est un concert d’Opeth. Le concert pour "Lamentations" était vraiment un évènement spécial du fait que nous ne pouvions jouer des titres antérieurs à l’ère Music For Nations. Nous ne sommes plus dans les années 70, une époque où l’on pouvait sortir facilement des albums live. Aujourd’hui, tu dois toujours prendre en compte ces putains d’histoires de droits (rires).

Pourquoi ce live n’est pas sorti chez Roadrunner?

En fait nous voulions le sortir chez eux mais il y a une close dans notre contrat qui nous autorisait un sortir un live nous même. Pour être honnête, je n’y avais pas fait attention à l’époque (rires). Le deal pour ce live a été négocié par notre manageur. Je trouve ça cool, car un label n’est logiquement pas intéressé par un live. Ils préfèrent en général que tu leur donnes un nouvel album studio. Mais c’était vraiment un besoin que nous éprouvions. Nous avons donc été en négociation avec plusieurs labels et c’est finalement Peaceville qui sort ce live. Evidemment c’est amusant de le sortir chez eux car ils ont fait parti de l’histoire du groupe. Mais en réalité ça n’a pas pesé sur la décision. Nous voulions sortir ce live sur un label capable de mettre beaucoup de volonté sur la promotion et sur le packaging de l’album et évidemment capable de financer entièrement le projet. Peaceville a été le meilleur choix pour nous.

Le penchant DVD de "The Roundhouse Tapes" a été visiblement repoussé. Une raison particulière?

Oui le DVD a été repoussé au mois de septembre aux dernières nouvelles. Ca fait tard en effet. Il est déjà prêt et il n’y a rien que je puisse faire pour accélérer les choses. Je suppose qu’ils font ça pour en vendre un maximum. Ils veulent surement attendre que notre nouvel album studio soit disponible partout dans le monde. Ainsi lorsque les gens achèteront notre nouvel album, ils verront peu après un DVD live dans les bacs et en feront probablement l’acquisition. J’imagine que c’est un plan marketing intelligent mais nous n’avons rien à voir avec ça. J’aurai personnellement aimé qu’il sorte plus tôt. C’est un bon DVD et je regrette que sa sortie soit repoussée.

Parlons de ce nouvel album. Comment se sont déroulées les sessions d’enregistrement en tenant compte de l’arrivée de 2 nouveaux membres dans le groupe?

J’ai ressenti un peu de pression. Mais j’en ressens toujours lorsque j’écris un nouvel album. C’est un album sensible à cause de ce qui est arrivé récemment dans le groupe. Le moins que je puisse dire est que le groupe a traversé une période difficile ces 2 dernières années avec notamment le départ de 2 musiciens. J’ai mis beaucoup d’effort pour sortir ce nouvel album. Je voulais m’assurer de sortir quelque chose avant que le groupe finisse d’une mort horrible (rires). J’ai voulu fermer la gueule de nos détracteurs. J’ai voulu écrire un album que tu écoutes en te disant : « Whoa ! Qu’est ce que c’est ? ». J’ai eu envie de faire un album vraiment déconcertant ! J’étais satisfait une fois la composition terminée. C’est important car si je suis heureux de ma musique, ça me suffit. Je peux en rester là. Evidemment je préfère quand tout le monde aime le nouvel album. Mais tant que le groupe l’aime et que nous trouvons que c’est une bonne représentation d’Opeth, tout va bien. C’est tout ce qui compte. Il y avait une atmosphère très disciplinée lorsque nous avons enregistrés cet album. Nous avons bossé tous les jours de 8h00 à 19h00. Nous avons eu beaucoup de repas ensemble, quelques longues promenades et beaucoup de discussions entre nous. Il n’y avait aucune distraction. Nous sommes tous allés dans la même direction et nous tenant à cette discipline. Il n’y a eu aucuns problèmes internes. Tous les membres du groupe veulent vraiment jouer de la musique. Ils ont clairement fait le choix de dévouer leur vie à la musique. Il n’y a eu aucunes interrogations, aucunes craintes. Nous nous sommes assurés de faire en sorte que tout se passe le mieux possible, que l’album sonne de la meilleure des manières et de jouer à notre meilleur niveau.

L’album m’a l’air d’être encore plus complexe et technique que d’habitude. Etait ce pour montrer que le groupe est toujours au meilleur de sa forme malgré les changements de line up?

Oui en quelque sorte (rires). Je n’aime pas trop l’admettre mais je sais qu’au fond de moi je voulais faire un album outrageant ! Je ne veux pas que les gens perçoivent ma musique comme celle d’un vieil homme en manque d’inspiration (rires). Cet album est vraiment frais. Lorsque l’on arrive à la moitié, tu peux sentir que l’on part explorer de nouvelles contrées. Il se passe quelque chose à ce moment. Nous développons quelque chose de nouveau. Je ne peux pas vraiment dire où nous allons, mais ces nouvelles idées sont excitantes. Opeth devient plus que jamais un groupe impossible à définir. Après l’écoute de cet album, tu ne peux vraiment plus nous catégoriser.

Du temps où Peter Lindgren jouait à tes côtés, tu te chargeais de la majorité des solos. Est-ce que cet équilibre a changé avec l’arrivée de Fredrik Akesson?

Oui. Pour moi Fredrik est désormais le guitariste soliste d’Opeth. Mais j’aime toujours faire quelques solos. Avoir un guitariste aussi accompli à mes côtés me permet de pouvoir me concentrer sur ce que je sais faire de mieux. J’aime les notes longues et le feeling lorsque je fais un solo. Si je veux un solo plus rapide et technique, il n’y a plus aucun intérêt que je le fasse car Fredrik est bien meilleur que moi dans ce domaine. Je me concentre désormais sur les solos bluesy. Mes héros à la guitare sont David Gilmour, Eric Clapton et Robin Trower. Ce genre de mecs. C’est ce que j’aime jouer, alors que Fredrik peut jouer comme Yngwie Malmsteen s’il veut. Je comparerai notre situation à celle de Metallica car James Hetfield fait parfois un solo ci et là et ils sont en général plein d’émotions. Je jouerai toujours des solos car j’aime ça, mais le guitariste soliste d’Opeth est Fredrik. Enfin… moi aussi je suis le guitariste soliste en fait (rires). Mais je fais assez peu de solos sur cet album. Je ne fais qu’un seul solo type metal alors que Fredrik en fait 3. Je fais plus de trucs sur les parties acoustiques. Je serai évidemment encore perçu comme un guitariste soliste avec cet album et je n’en suis pas malheureux (rires). Mais d’une certaine manière j’ai toujours souhaité avoir un vrai soliste à mes côtés, car je ne veux pas qu’Opeth soit perçu comme un groupe solo.

A-t-il eu un petit mot à dire sur la composition?

Oui, il a écrit un riff et demi (rires). J’écris quasiment tout à la maison. Il n’y a donc pas beaucoup de place pour les autres dans la composition mais c’est comme ça. Mais Fredrik m’a donné ce riff que j’adore. Il s’agit du riff doom sur l’intro du 5 ème titre. Il y a également un titre que j’ai composé avec Per, mais il ne figure pas sur l’album.

Je trouve que certaines expérimentations de "Ghost Reveries" ont servies de base à cet album et ont été poussées beaucoup plus loin. Le rôle de Per Wiberg a par exemple pris une toute autre dimension…

Je suis d’accord. Il joue même un gros solo sur la ballade de l’album. Les titres étaient déjà très complets lorsque j’ai écrit l’intégralité de l’album à la maison. Je dois avouer que mes versions démos étaient pour le moins excellentes (rires). Mais j’ai toujours voulu que les autres musiciens s’expriment réellement sur cet album. Tu sens que chaque musicien a été impliqué dans l’interprétation des titres. Ca ne sonne pas comme si je m’efforçais de faire une musique de dingue tout seul ! Ca sonne réellement comme un vrai groupe. Effectivement, Per a un rôle beaucoup plus important sur cet album. C’est quelque chose que je souhaitais. J’ai écrit volontairement beaucoup de parties de claviers pour lui. Il a développé ses parties à partir de mes démos. Le fait de donner plus d’importance à chaque musicien était une décision totalement délibérée. Nous expérimentons avec les claviers seulement depuis Damnation et plus particulièrement depuis Ghost Reveries. C’est un élément toujours en développement. Mais avec cet album il n’y a plus de doutes. Ce qui était auparavant un épice est aujourd’hui devenu un ingrédient principal si tu vois ce que je veux dire!

Vous avez apparemment enregistrés 3 reprises. De quels titres s’agit-il?

Nous avons repris Bridge Of Sighs de Robin Trower. Je pense que c’est notre meilleure reprise à ce jour. Je chante un peu comme Peter Criss sur ce titre (rires). Nous avons aussi repris Den Ständiga Resan, un titre de Marie Fredriksson, la chanteuse des Roxette. Elle a sorti un album solo que j’adore au début des années 90. C’est une chanteuse suédoise et nous n’avons jamais joué un titre de ce genre auparavant. Enfin, nous avons repris Would ? d’Alice In Chains. C’est une de mes chansons préférées. Nous avions du temps supplémentaire en studio et nous avons fait ça pour nous amuser. Mais je ne sais pas si elles seront disponibles un jour. Roadrunner aime bien sortir tout un tas d’éditions limitées, alors pourquoi pas (rires)?

Es-tu toujours en contact avec Peter Lindgren et Martin Lopez?

J’ai gardé contact avec Peter. Il travaille en ce moment. Il est consultant en technologies de l’information. Nous avons fait un diner ensemble avec nos compagnes il y a quelques mois. Nous communiquons toujours régulièrement par email. Par contre je n’ai jamais parlé avec Lopez ces dernières années. J’entends parler de lui parfois car il habite toujours à Stockholm. Je l’ai rencontré il y a longtemps et j’attends tout simplement qu’il m’appelle.

Est-ce que Peter a écouté ce nouvel album?

Non pas encore. Il a juste écouté quelques démos. C’est une sensation étrange car c’est le premier album du groupe auquel il ne participe pas. Je vais me sentir mal à l’aise et je suis sur qu’il en sera de même pour lui. Mais quoiqu’il arrive, il écoutera ce nouvel album un jour au l’autre et nous serons amenés à en parler. Ca sera sans doute un moment intéressant mais je n’ai vraiment pas hâte que ça arrive car ça va être bizarre.

Tu fais un duo avec une chanteuse sur le premier titre, pour le moins « zeppelinesque », de l’album. Qui est ce?

Elle s’appelle Nathalie Lorichs. C’est la petite amie d’Axe, notre batteur. Je les ai rencontrés pratiquement au même moment. J’ai toujours su qu’elle était chanteuse mais je ne l’avais jamais entendu avant une fête que j’ai organisée chez moi un soir. Tout le monde était ivre, sauf moi car je devais tout ranger derrière (rires). Elle a emporté à cette soirée un album de chansons acoustiques qu’elle a fait avec Axe. Ils me l’ont fait écouter et j’ai été étonné par la beauté de sa voix. Elle a une voix profonde, sentimentale et passionnée. J’avais déjà écrit la moitié de ce premier titre à l’époque. Il n’était pas terminé. Je pensais l’utiliser comme un petit interlude instrumental mais je ne savais pas vraiment quoi en faire. Lorsque j’ai entendu sa voix je me suis dit que je devais essayer de l’utiliser sur ce titre d’influence folk. Pas vraiment de la folk à la Nick Drake mais tu as mentionné Led Zeppelin et je trouve que ça colle bien. Je lui ai donc proposé de chanter sur ce titre. On a fait une démo chez moi qui était tout simplement magique. Je pense que le fait de mettre ce titre en ouverture de l’album est assez peu orthodoxe. Mais j’avais l’impression que ce titre allait être moins marquant s’il était noyé au milieu. Il t’emmène dans l’album d’une façon différente. La plupart des groupes de metal abordent en général leur nouvel album avec beaucoup de vengeance et veulent tuer tout le monde dès le premier titre (rires). Ils veulent exploser directement la gueule des gens. Mais je ne ressens absolument pas le besoin de m’exprimer ainsi. Je n’ai pas besoin de prouver que je peux faire une musique très agressive. Je préfère concevoir l’intégralité d’un album plutôt que d’essayer de faire forte impression dès le premier titre. De toute façon la sentence tombe avec le second titre (rires). Je n’aime pas trop les albums qui commencent fort et où il ne se passe plus grand-chose ensuite. Nous avons toujours aimé avoir beaucoup de dynamique dans Opeth, et ce titre est la meilleure manière d’ouvrir l’album. Il rend les titres heavy plus remarquables.

Il y a pas mal d’idées nouvelles au niveau de ton chant sur cet album. Etait-ce un aspect sur lequel tu t’es particulièrement concentré?

Oui car c’est un aspect si important. J’apprends toujours quelque chose lorsque je chante. Tu ne peux jamais obtenir un diplôme et arriver à un niveau maximum sur tes capacités vocales. J’ai pris l’habitude de bosser au-delà de mes capacités pour développer mon chant. J’essaie toujours de chanter des choses dont je ne pense pas être capable. J’ai toujours détesté la défaite et du coup je n’abandonne jamais lorsque j’ai du mal à chanter une partie. J’ai développé mon chant ainsi et j’ai toujours besoin de cette démarche. J’aime me mettre dans une situation vulnérable avec ma voix et j’ai effectivement beaucoup travaillé là dessus sur cet album. Je parle évidemment du chant clair. Pour le chant type death metal, il n’y a pas grand-chose à faire. C’est déjà là. La seule différence avec les premiers albums est que je sonnais à l’époque comme un gamin de 15 ans alors qu’aujourd’hui ma voix est naturellement plus grave et profonde. J’utilise juste ça comme un instrument brutal. Mais je ne voulais pas trop couvrir l’album de longs cris. Je voulais chanter mes paroles avec conviction et le chant clair est plus approprié dans ce cas là. Je suis vraiment satisfait du résultat, je pense être un chanteur tout à fait respectable (rires).

Opeth va bientôt ouvrir pour Dream Theater aux Etats-Unis. Y a-t-il une chance que tu bosses un peu avec Mike Portnoy sur le side project que vous êtes censé faire avec Steven Wilson?

On ne sait jamais. D’un autre côté l’idée même de ce projet est devenue tellement « hype ». Tellement de gens m’en parlent, si bien que je commence à perdre de l’intérêt pour ce projet. Mais j’aimerai que nous le fassions un jour. A la base c’est un projet entre moi et Steven. Nous étions supposés écrire des titres ensemble et Portnoy en a entendu parler et a voulu devenir notre batteur. Evidemment nous sommes d’accord, mais le noyau du groupe reste ma collaboration avec Steven Wilson. Est-ce que ce projet sera réalisable un jour ? Je n’en sais rien. Mais j’ai envie que l’on attende que plus personne n’en parle. Je ne veux pas que ce projet soit perçu comme un « supergroup ». Je veux juste que ce projet soit bon. Concernant Mike Portnoy, je serai évidemment honoré de travailler avec un batteur aussi bon et je l’apprécie beaucoup humainement. Mais l’idée initiale du projet est de composer des titres avec Steven. Nous verrons bien. Le problème est que mon emploi du temps ne colle jamais à celui de Steven. Lorsque j’ai du temps libre, il est occupé. D’ailleurs il est toujours occupé. Contrairement à moi, Il n’aime pas avoir du temps libre. Personnellement je n’aime pas travailler en permanence et je veux avoir du temps avec ma famille. A l’inverse, Steven ne peut s’empêcher de composer pour tel ou tel projet lorsqu’il a un peu de temps libre. Ce projet devra vraiment être spécial. Je veux que la musique soit excellente. Je ne veux pas faire ça pour obtenir le statut de « supergroup » et bénéficier d’un gros buzz. Le simple fait de posséder une copie de l’album suffirait à me satisfaire. Je ne ressentirai même pas le besoin de le sortir avec tout ce que ça entraine.

Quels sont les projets de tournée après le « Defender Of The Faith » au Royaume-Uni en avril?

Je suppose que nous allons jouer dans tous les festivals d’été. Nous allons certainement donner trop de concerts ! Je ne veux pas commencer à pleurnicher mais ça se passe toujours ainsi. Nous sortons l’album et ensuite nous tournons jusqu’à la mort. C’est horrible pour moi de devoir laisser ma famille si longtemps. Mais d’un autre côté j’adore jouer et je veux soutenir la sortie de cet album que j’adore.

Il ya des rumeurs sur ton éventuel retour pour le prochain album de Bloodbath. Est-ce vrai?

Oui c’est vrai. J’ai enregistré le chant pour leur prochain EP qui s’intitule Unblessing The Purity. Le chanteur qui était prévu initialement n’a pas pu faire l’EP pour une raison que j’ignore. Je ne sais pas s’il ne pouvait pas ou s’il n’était pas suffisamment bon. Ils m’ont appelé lorsqu’ils étaient en studio en me disant qu’ils étaient vraiment dans la merde. Au final ca m’a pris quelques heures et c’était fun. Je n’ai absolument pas participé à l’écriture et je dois admettre que ces 4 chansons sont les meilleurs titres de death metal que j’ai entendu depuis 10 ans!

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